
Plus de 150 manifestants étaient présents cet après-midi devant la préfecture de l’Eure.
Etaient présents également des personnels de plusieurs écoles (enseignants et AESH), des enseignants du 2nd degré, des parents d’élèves, des représentants des associations d’enfants en situation de handicap (Asperger Accueil, etc), des membres et des personnels d’associations (ADAPEI27) et la représentante des usagers auprès de l’ARS.
Ils sont venus réclamer (retrouvez le tract de la FNEC FP FO 27 : Cliquez ICI) :
- un plan d’urgence pour l’ouverture de places en établissements spécialisés (IME et ITEP) pour les 400 élèves qui sont sur liste d’attente, parfois depuis plusieurs années et scolarisés dans des conditions qui ne sont pas respectueuses de leurs besoins particuliers ;
- pour la défense de l’enseignement spécialisé et adapté ;
- pour le recrutement nécessaire d’AESH et de tous les enseignants spécialisés et PsyEN-EDA pour restaurer des RASED complets pour 800 élèves
- pour un statut de fonctionnaire, un vrai salaire pour les AESH, un temps plein à 24h , une vraie formation pour le respect de toutes les notifications de la MDPH
- pour le retrait de l’acte 2 de l’École inclusive, des PIAL et des PAS
- pour la création et le recrutement des postes d’infirmières, d’assistantes sociales, de Psy-EN et de médecins scolaire
- pour le versement de la NBI handicap à toutes les infirmières de l’Education nationale

Le préfet de l’Eure a refusé de recevoir une délégation, prétextant un problème d’agenda, alors que la demande lui a été adressée il y a trois semaines ! Le préfet n’a pas non plus proposé qu’un de ses représentants nous reçoive.
Nous lui avons fait savoir que ce refus (qui constitue un grave précédent) ne pouvait être interprété autrement que comme une marque de mépris pour les personnels et les parents d’élèves. Refus d’autant plus choquant lorsqu’il s’agit d’une question aussi sensible et de situations aussi dramatiques.
Une délégation a toutefois été reçue par M. Marchand, le DASEN adjoint. La délégation composée de représentants des syndicats FO du 1er et du 2nd degré, du syndicat FO des infirmières de l’éducation nationale et de la représentante des usagers à l’ARS (l’agence régionale de santé) a porté les revendications de tous les personnels et expliqué que notre demande dépassait le niveau de l’Education nationale. Elle nécessite d’urgence un engagement de l’Etat (son représentant dans le département étant le préfet) pour ouvrir les 400 places qui manquent dans les structures spécialisées dans le département.
La délégation a fait état de situations qui témoignent de cette urgence.
Elle a informé le DASEN adjoint que la fédération FO de l’enseignement allait demander de nouveau audience à M. le préfet ainsi qu’à l’ARS et que la mobilisation n’était qu’à ses débuts.
La délégation l’a informé que la FNEC FP FO n’avait pas l’intention d’en rester là et entendait obtenir l’ouverture des 400 places nécessaires dans les structures spécialisées.
Ce jeudi 15 mai, au CDEN, la FNEC FP-FO27 portera ces mêmes revendications auprès de M. le préfet, Mme la DASEN, les élus, M. le président du Conseil départemental et les parents d’élèves.
La FNEC FP-FO27 proposera une nouvelle fois aux autres organisations syndicales d’agir en commun pour gagner sur les revendications.
Nous ne lâchons rien ! En avant les revendications !



