
Le jeudi 19 décembre, l’administration a invité les syndicats départementaux (SNUDI FO, Snuipp, UNSA) à discuter des RPI et de leur avenir, au niveau de la carte scolaire et du mouvement.
Pour rappel, il existe 57 RPI dispersés et une 20ne de RPI concentrés, soit 140 écoles sur 495 (170 avec les RPI concentrés).
Les circonscriptions qui ont le plus de RPI dispersés sont Le Neubourg (10 RPI), Etrépagny, Breteuil et Bernay. Au contraire, Louviers, Evreux Est et Ouest, Val de Reuil n’en ont quasiment pas.
Pour l’administration, il y a trop de RPI dans le département et elle veut prendre l’exemple de l’Orne pour avancer vers des solutions :
– Au niveau des décharges, la volonté de la DSDEN est de fusionner les écoles pour avoir un directeur sur le RPI avec une décharge hebdomadaire ;
– Au niveau des fermetures de classe, elle propose que la mesure de carte scolaire (fermeture) soit appliquée sur la personne ayant le moins d’ancienneté sur le RPI et non sur l’école d’affectation ;
– Concernant le mouvement des personnels, la DSDEN considère le RPI comme une entité d’unité pédagogique et à ce titre, elle propose de créer un vœu géographique RPI.
Pour le SNUDI FO 27, ces propositions vont dans le sens de la fin des RPI et de la future dégradation des conditions de travail des collègues de ceux-ci.
Concernant la direction sur un RPI, le SNUDI FO 27 le refuse pour plusieurs raisons :
– la question de la responsabilité du directeur ou de la directrice de plusieurs sites serait posée ;
– avoir une décharge hebdomadaire répond à la demande des collègues mais l’augmentation des missions (affelnet, accueil des enfants en maternelle, gestion des sites, rencontres avec les parents, REE, …) dégraderaient leurs conditions de travail ;
– avec une direction sur le RPI, cela veut dire que des écoles se retrouveraient sans référents auprès des parents et de la mairie, renvoyant de fait des missions supplémentaires aux adjoints (anciens chargés d’écoles ou anciens directeurs de 2 ou 3 classes par ailleurs).
Concernant la carte scolaire, c’est la fermeture décidée par l’administration qui est un préjudice surtout !
Le SNUDI FO 27 refuse de considérer le RPI comme une entité unique et non le regroupement d’écoles distinctes. Le groupe RPI au mouvement parachèverait cette création d’entité RPI.
Pour le SNUDI FO 27, cela ne répond pas aux demandes des collègues ni à la situation actuelle de ces écoles.
Autre point abordé : La proposition de rajouter au mouvement 2025 un élément de barème de « valorisation des zones non attractives » en bonifiant l’exercice de fonction de BD sur les pôles d’Etrépagny et des Andelys.
Le Groupe de Travail académique sur les règles du mouvement 2025 aura lieu le jeudi 9 janvier et discutera notamment de cette proposition.