La FNEC FP-FO, depuis le début, s’est opposée à la masterisation des concours. Elle a dénoncé le projet de réforme Blanquer-Vidal des concours d’enseignement et de la formation des enseignants :
passage du concours au 2ème semestre de la 2ème année de master,
baisse considérable des exigences disciplinaires car l’évaluation des connaissances disciplinaires n’occupant plus que 1/5ème des épreuves du concours,
précarisation accentuée des candidats,
véritable « entretien d’embauche » en lieu et place des concours disciplinaires.
Le projet d’arrêté des formations dispensées au sein des masters MEEF communiqué par le ministère aggrave encore la situation faite aux étudiants de master MEEF.
Pour les étudiants qui seraient en alternance à 1/3 temps, celle-ci pourrait prendre place en M1, en M2 ou à cheval sur les deux années, avec un contrat de douze mois consécutifs dont la base juridique serait a priori un contrat de formation professionnelle.
Qu’on ne s’y trompe pas, l’alternance prévue par le ministère n’est pas de la formation, comme le révèle une réécriture du ministère, remplaçant dans le projet d’arrêté l’expression « périodes de formation en milieu professionnel » par le terme « alternance ». Pour environ le tiers d’un SMIC, le ministère disposera ainsi d’une main d’œuvre de remplaçants à peu de frais.
Pour les étudiants qui ne seront pas sous le régime de l’alternance, ils se verront infliger des durées de stage allongées, jusqu’à 18 semaines sur l’ensemble du master (soit 18/36 semaines d’une année scolaire ou sur 18/24 semaines d’une année universitaire).
Les stagiaires dans les établissements pourront à n’en pas douter servir de main d’œuvre auxiliaire gratuite.
Le choix pour les étudiants de master MEEF sera donc cornélien :
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