Un 3ème GT du CHSCT Ministériel a eu lieu sur un projet de guide intitulé « Traitement des alertes suicidaires ».
Tout un programme. La FNEC FP-FO a donc indiqué qu’elle ne serait associée, ni de près ni de loin avec ce guide.
Extraits :
Formation en « constellation » elle génère les RPS de par le dispositif de co-observation. Déjà des collègues expriment leur mal être et sont en arrêt maladie. Faudra-t-il attendre des suicides ?
Entretien PPCR : là aussi ils génèrent des risques importants. Des collègues dénoncent l’arbitraire, faudra-t-il aussi des morts ?
La précarité, la remise en cause des métiers par les réformes en cours, les remises en cause statutaires, les suppressions d’emplois ... Tout cela génère des risques. Les prendra-t-on en compte ?
Cette surveillance médicale devrait être le cœur du dispositif pour traiter d’une alerte suicidaire là aussi, quelle est la réponse ?
Modifier le décret de 1982 en mettant fin à la médecine du travail afin de l’adapter au manque de médecins. Mais nous n’avons pas connaissance que l’on forme et que l’on recrute plus de médecins.
Pour toutes ces raisons, Force ouvrière ne sera pas partie prenante de la rédaction de ce guide.
Au contraire de la FSU et l’UNSA (co-rédacteurs) qui ont amendé sans sourciller ce document.
À noter qu’après l’intervention de FO, la FSU a tenu à préciser que pour elle, ce guide n’était que de la prévention tertiaire,mais qu’il était important pour agir lorsqu’on est confronté soit même à une alerte suicidaire.
Retrouvez le compte-rendu intégral de ce GT du CHSCT Ministériel ci-dessous :