Après l’annonce du report du CDEN à une date après les vacances de printemps « afin d’optimiser le travail de concertation avec les élus locaux », l’administration nous a averti que le groupe de travail du vendredi 3 avril ainsi que le CTSD du 6 avril sont reportés à une date ultérieure !
Les arguments que nous avons exposés au DASEN dans notre courrier intersyndical du 23 mars, ceux que les délégués FO ont fait valoir lors de la visioconférence du vendredi 27 mars et lors de la réunion du lundi 30 mars, les revendications portées au plan national par notre fédération et dans tous les départements, ont enfin été entendus.
Retrouvez en pièce jointe le communiqué intersyndical (FO/FSU/UNSA) et retrouvez le communiqué de presse du SNUDI FO 27 : ICI
Retrouvez le compte rendu de l’audience du lundi 30 mars : ICI
Le SNUDI FO 27 considère que cette décision est empreinte de sagesse et de clairvoyance. Nous avons d’ailleurs adressé un courrier au DASEN (en pièce jointe) pour demander que le CTSD soit reporté après les vacances scolaires de printemps.
Rappel :
Le ministre Blanquer avait annoncé vendredi dernier que « nous revoyons les opérations d’ouvertures et de fermetures de classes », qu’« il n’y aura aucune fermeture de classe en milieu rural sans l’accord du maire ». Il a aussi indiqué qu’il fallait « reconsidérer l’équilibre ouvertures/fermetures en milieu urbain ».
Le SNUDI FO, avec sa fédération la FNEC FP FO, avait immédiatement envoyé un courrier au ministre réaffirmant sa demande le report de la carte scolaire à la fin de la crise sanitaire. (courrier en pièce jointe).
Pour FO la priorité n’est pas de boucler une carte scolaire en ignorant l’actualité de la lutte contre le covid-19 et ses enseignements. Toutes nos forces doivent être concentrées sur ce combat pour protéger les personnels et la population.
La priorité est d’entendre les revendications des collègues et ils sont nombreux à s’être adressés la DSDEN pour exprimer leur opposition aux fermetures qui étaient annoncées. Pour FO, aucune fermeture de classe ni de poste ne peut avoir lieu quand l’actualité démontre chaque jour que « ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Éducation nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF » comme l’écrit si justement Annie Ernaux dans sa lettre ouverte à monsieur le Président de la République.
La situation actuelle de crise sanitaire démontre une chose : il faut rompre avec la logique de démolition du service public d’enseignement et des services publics en général. Il est capital de leur redonner la primauté dans les choix budgétaires