Vous êtes nombreux à faire remonter des complications à faire valoir des ASA pour garde d’enfants. Trop souvent, la bienveillance et les louanges n’ont pas dépassé le cadre du discours convenu télévisuel. On refuserait aux enseignants les mêmes droits qu’aux autres salariés : pouvoir ne pas rescolariser nos enfants.
Lors du CHSCT Ministériel du 5 mai, le DGRH (directeur général des ressources humaines) suite aux revendications et questions de la FNEC-FP-FO, a répondu en précisant quels personnels sont susceptibles de continuer le télétravail, et donc de bénéficier d’ASA.
1 - Les personnels (ou un membre de leur entourage) vulnérables au sens du décret n°2020-521 du 5 mai 2020. Ces personnels doivent être obligatoirement autorisés à travailler en distanciel par l’IEN / DASEN / Recteur.
2 - Les personnels « anxieux » à l’idée de reprendre en présentiel ou ayant une pathologie autre que celle du champ défini par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 peuvent obtenir une autorisation de poursuivre leurs missions à distance. Ils présenteront à leur IEN / DASEN / Recteur un certificat médical de leur généraliste stipulant simplement « personne fragile devant restée éloignée de l’école/du poste de travail ». Le Ministre a confirmé lors de son audience avec la FNEC FP FO qu’il y aurait une bienveillance à l’égard de ces personnels.
3 - Les personnels qui n’ont pas de moyen de garde car l’école ou le niveau de classe de leur enfant est fermé ou qui décident de ne pas remettre leur enfant à l’école peuvent continuer le travail à distance.